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3. Héraclès

(French)

Also available in English and German

 

 

 

 

 

 

 

 

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Voici racontée dans sa totalité l'histoire de cet admirable héros, Héraclès, envoyé de Zeus afin d'unir les Grecs querelleurs, en constant conflit les uns avec les autres. Une histoire jalonnée de nombreux exploits surhumains et d'impitoyables coups du sort toujours affrontés avec courage. Une vie qui suscitait dans le coeur des hommes plus d'amour et d'admiration qu'il n'était coutume d'accorder aux dieux eux-mêmes et qui le conduisit à l'immortalité.

 

L' Héraclès de ce livre n'est pas simplement le héros des douze travaux qui lui confèrent à jamais une place dans la conscience du monde de tradition hellénique, il est aussi celui qui défend le pauvre et le faible, l'ennemi du tyran, l'homme qui a su gagner la chaleureuse estime de sa génération est des générations futures.

3. Héraclès

(French)

 

Retold by Menelaos Stephanides
with 31 pencil drawings by Yannis Stephanides
Translation: Armelle Vigy
256 pages, paperback, pocket size 16,5 x 11,5 cm

Ages: 12 and up

ISBN-10: 9604250981, ISBN-13: 9789604250981

 

LE LION DE NÉMÉE

 

En ces temps reculés, un lion énorme et d’une rare férocité, avait élu domicile dans la région boisée de Némée, répandant la terreur parmi les hommes et les troupeaux. Sa force équivalait à celle de dix lions réunis et sa peau était si dure que rien ne pouvait l’entamer ; ni flèche, ni pique, ni lame. Il était fils de Typhon, cet autre monstre connu pour s’être battu avec Zeus, et d’Echidna, épouvantable créature mi-femme, mi-serpent. Au nombre de ses frères et sœurs, on comptait l’Hydre de Lerne, le Cerbère, la Chimère, le Sphinx et d’autres monstres tout aussi terribles, que les dieux eux-mêmes n’auraient osé affronter.

 

Lorsqu’il vit cet effroyable tétrapode dans son sommeil, Eurysthée poussa un tel cri d’épouvante que tout le palais se précipita au chevet du « grand » roi. Que lui était-il encore arrivé ?

 

Il comprit quand même qu’il ne s’agissait que d’un rêve et le courage lui revint, assortit d’un sourire rusé et malveillant. C’est qu’il savait maintenant comment se débarrasser d’Héraclès.

 

Il se mit à brailler d’une voix criarde et stridente de harpie pour appeler, non pas Héraclès bien sûr, mais son héraut Coprée qui n’arrivait pas assez vite. Il avait un ordre à transmettre sur-le-champ à ce géant d’homme qui attendait dehors : tuer le lion de Némée. Coprée, dont le nom, soulignons-le au passage, signifie « crottin », s’empressa de délivrer le message de son souverain avec orgueil et arrogance. Donner un ordre à un héros de cette taille, ce n’était pas rien !

 

Héraclès ignorait tout de ce lion mais il pensait qu’il lui serait facile de l’abattre, aussi prit-il sa massue avec laquelle il avait déjà exterminé le lion du Cithéron et partit pour Némée, arc et flèches en bandoulière.

 

Aux abords de Cléonae, il tomba sur un pauvre paysan qui répondait au nom de Molorchos. L’homme se préparait à offrir un sacrifice sur le devant de sa masure. Héraclès le salua et lui demanda qui était le dieu qu’il s’apprêtait à honorer.

 

– Zeus, notre protecteur. Je veux le remercier d’avoir tenu, jusqu’à présent, le lion de Némée à l’écart de mon humble demeure.

 

– Ne sois pas si pressé, si tu veux bien. Je suis justement chargé par Eurysthée de faire disparaître ce fauve et comme j’ai déjà abattu un lion, j’ai toute confiance. Attends trente jours. Si je ne suis pas de retour d’ici là, on ne sait jamais, alors offre ce sacrifice à Zeus pour le repos de l’âme d’Héraclès, le fils d’Alcmène. Par contre, si je reviens, comme je le crois, nous honorerons le grand dieu protecteur ensemble.

 

– Héraclès, fils d’Alcmène, c’est pitié de te voir sacrifier ta vie inutilement. Tu ne dois pas savoir ce qu’est ce lion qu’on t’a envoyé combattre. S’il s’agissait d’un animal ordinaire, je ne dis pas que tu ne réussirais pas l’exploit de le tuer mais cette bête-là est un monstre, descendant direct d’autres monstres et pas des moindres ! Son père est Typhon et sa mère Echidna ! Il est invincible, je t’assure. Tu pourrais avoir tous les dieux de l’Olympe à tes côtés, tu ne t’en sortirais pas vivant. Voici des années que nous vivons sous la tyrannie de cette calamité. Il a décimé nos troupeaux, vidé nos campagnes de ses habitants et tous ceux qui ont eu assez de courage pour s’y attaquer n’en sont jamais revenus.

 

Héraclès réalisait soudain pourquoi Eurysthée l’envoyait accomplir une telle tâche… malgré cela il était résolu et sa résolution, inébranlable.

 

– J’irai à la rencontre de ce lion car je dois le tuer ou bien mourir. Je te laisse, salut. Si je ne te revois pas, fais ce que je t’ai dit, lança-t-il au brave homme en se dirigeant vers les montagnes.

 

Molorchos, qui admirait la témérité et l’obstination du héros, regretta sincèrement de n’avoir pu le retenir.

 

En chemin, Héraclès observait les oliviers sauvages autour de lui lorsqu’il repéra un arbre au tronc énorme et dur comme de l’airain. Il y mit la force qu’il fallut pour le déraciner puis il tailla dans le brut pour en sortir une nouvelle massue plus lourde, plus dense, plus terrible encore que la première. Il la jeta sur son épaule et reprit sa sereine progression, laissant son vieux gourdin derrière lui. Puis il réalisa que la traque qui l’attendait pourrait lui prendre des jours et des jours. Il aurait besoin de toutes ses forces, de toute sa résistance. Un bon repos était nécessaire ; il dénicha donc un endroit tranquille où il put s’allonger et s’endormir profondément d’un sommeil, dit-on, qui dura dix jours et dont il sortit plus puissant que jamais. Au lever, il se rafraichit aux eaux d’une source vive avant de partir en chasse, confiant et optimiste, pour le lion de Némée.

 

A la suite d’une quête ininterrompue de plusieurs jours à travers une région absente de toute espèce de vie, il finit par retrouver sa trace. D’énormes empreintes, qui s’inscrivaient en profondeur dans le sol, laissaient deviner que le fauve était de stature monstrueuse, en poids et en taille. Le héros essaya bien de les suivre mais ce n’était pas aussi simple. Les empreintes récentes se mêlaient aux plus anciennes, semant la confusion dans son esprit.

 

Inlassablement il marchait, cherchait, arpentant tantôt le sommet d’une montagne, tantôt le fond d’un gouffre quand il ne s’égarait pas dans l’inextricable épaisseur de quelque forêt. Et puis un jour, au détour d’un rocher, il vit le lion de Némée, un animal réellement terrifiant, aux dimensions hors normes, coiffé d’une crinière dense et touffue plantée au ras d’une paire d’yeux furieusement sauvages qui lançaient des regards féroces comme on lance des flammes.

 

Sans être vu, Héraclès s’embusqua derrière un buisson, prit une flèche et visa l’animal. Il le toucha entre les deux yeux ; la bête secoua légèrement la tête, leva la patte pour se gratter comme si une mouche l’avait piquée et ce fut tout. Héraclès lui décocha une seconde flèche en y mettant plus de force encore. Elle rebondit sur le cou du lion comme si elle venait de heurter la surface inattaquable de quelque roc et le fauve, imperturbable, s’éloigna d’un pas lourd et las jusqu’à disparaître. Le héros tenta de le rattrapper mais le lion restait introuvable. Perplexe, il se mit à fouiller la place quand il découvrit l’entrée d’une grotte. A la multitude d’empreintes qui la bordait, il comprit qu’il se tenait devant la tanière du monstre. Il décida d’attendre, caché derrière un amas de pierres mais la nuit tomba sans que le fauve ne réapparut. « Il sortira forcément au lever du jour », se dit le héros dans son impatience d’assommer la bête avec sa massue aux premiers rayons du soleil. Le soleil se leva bien sûr et s’achemina jusqu’au zénith mais le lion ne se décidait toujours pas à pointer le nez dehors. Soudain retentit un rugissement tonitruant, plus sourd encore que les foudres de Zeus, dont l’écho courait dans les gorges et rebondissait sans fin d’un versant à l’autre des montagnes. Héraclès scruta l’horizon en direction du cri et n’eut aucun mal à repérer le monstre sur la colline opposée.

 

« Comment est-il sorti de sa tanière à mon insu ? » s’étonna le héros : « La nuit dernière était obscure, d’accord, mais j’aurais dû l’entendre ? Je me suis peut-être assoupi un moment sans le comprendre. En tout cas, maintenant, j’ai plutôt intérêt à rester ici pour guetter son retour. Je risque fort de me perdre à m’aventurer là-haut, en terrain escarpé ».

 

Trois jours et trois nuits passèrent sans que le lion ne refît surface. A bout de patience, Héraclès s’apprêtait à reprendre sa quête à travers monts et vallées lorsqu’il entendit du bruit derrière lui. Il se retourna : le lion sortait de son antre. « Tout cela n’est pas normal. Je m’attendais à le voir rentrer, pas à sortir », pensa-t-il, réalisant du même coup qu’il devait y avoir un autre accès à la grotte.

 

Absorbé dans ses réflexions, Héraclès vit le lion s’arc-bouter, souple et flexible, à la façon d’une branche d’osier dont on rapprocherait les deux extrémités puis se détendre comme un ressort en se propulsant de quelques bonds qui le dérobèrent à ses regards. Cette fois il n’en fut pas contrarié, au contraire, car il voulait dénicher cet autre passage. Dès qu’il l’eut découvert, il le boucha en y empilant des pierres énormes que lui seul était capable de soulever. Ceci fait, il retourna surveiller l’unique voie qu’il restait désormais au lion pour réintégrer sa tanière.

 

Un rugissement terrifiant, déchira soudain le crépuscule, suivi d’un second puis d’un troisième. Il arrivait de loin, sans doute de l’autre extrémité de la caverne et laissait deviner que la bête manifestait sa fureur de ne pouvoir y pénétrer. Contrainte et forcée, Héraclès la vit bientôt s’approcher du seul passage resté accessible. Entre temps, la nuit s’était abattue, profonde et ténébreuse, et il lui parut plus avisé d’attendre le lever du jour pour affronter le monstre en pleine lumière.

 

Dès les premières lueurs de l’aube, il s’approcha de l’antre pour voir s’il pourrait facilement s’attaquer au fauve dans sa tanière mais le plafond était vraiment trop bas ; il n’aurait pu lever son gourdin assez haut pour le frapper avec force. Il s’aventura néanmoins plus avant, espérant détecter quelques indices sonores et, de fait, il entendit bientôt un grognement sauvage à faire froid dans le dos, des bruits de pierres qui claquent, qui grincent, des pierres que l’on martèle et qui indiquaient avec certitude que le lion s’acharnait à dégager le passage obstrué de la grotte. Héraclès sortit à toute vitesse et, en trois bonds, alla se placer à l’extérieur de l’entrée qu’il avait si bien murée. A force de chanceler, une grosse pierre finit par basculer, ouvrant une brèche dans la muraille. Le héros se hâta d’y fourrer un ramassis de bois secs et d’y mettre le feu. Le vent soufflait justement dans la direction souhaitée, renvoyant toute la fumée dans la grotte. Sans attendre, Héraclès retourna se cacher de l’autre côté, assuré cette fois, qu’il ne râterait pas le monstrueux félin. Quelques instants plus tard, le lion sortait, les yeux rougis par la fumée, manifestement éprouvé mais n’ayant rien perdu de son allure hideuse et effroyable. Devinant, toute proche, la présence imminente du danger, il jetait des regards menaçants, de gauche et de droite. Il rugissait à gueule déployée sur une série de dents faites pour broyer, pour déchiqueter. Dans un va et vient furieux, sa queue lui battait les flancs et il frappait le sol comme un enragé, si puissamment que la terre en tremblait. Aussi intimidant que fut le spectacle, Héraclès ne capitula pas. Le gourdin haut levé, il surgit aussi subitement que possible devant le lion et, avant qu’il ne pût esquisser le moindre mouvement, lui asséna sur la tête un coup prodigieux. Résultat, la massue d’Héraclès, dure comme de l’airain, se fendit de part en part tandis que le monstre s’en sortait sans une égratignure !

 

Sans une égratignure, peut-être, mais assez étourdi pour se tenir difficilement sur ses pattes. Héraclès jeta son gourdin et s’abattit sur l’animal chancelant, lui enserrant le cou de ses bras musclés de façon à ne se faire ni mordre, ni griffer. A cet instant même le lion de Némée était condamné. Il s’agitait comme un forcené pour se dégager de l’emprise du héros qui resserait de plus en plus son étreinte pour finalement l’étouffer. C’est ainsi que l’âme sombre du lion de Némée fut envoyée dans les profondeurs ténébreuses du Tartare.

 

Héraclès se releva, à bout de souffle, en nage mais heureux. Il venait de vaincre le lion de Némée. Son premier travail était accompli. Maintenant, il ne lui restait plus qu’à ramener ce corps sans vie à Mycènes et à le jeter dans la cour du palais d’Eurysthée. Il s’efforça de le charger sur ses épaules mais il était si lourd et la route pour Mycènes si difficile qu’il eut l’idée de l’écorcher pour n’en rapporter que la dépouille au « grand roi ». Mais la bête avait le cuir coriace, si coriace que la lame acérée du héros ne réussissait même pas à l’entamer. Plus qu’embarrassé, Héraclès se demandait comment procéder lorsqu’il avisa les griffes crochues de l’animal. Cette fois la découpe se fit toute seule. Il décolla la peau de la bête, s’en revêtit puis repartit pour Mycènes.

 

Mais retournons du côté de Cléonae, auprès d’un homme qui marchait péniblement sous le poids de sa tristesse et de son fagot de bois. Il remontait un petit sentier qui menait à une bien pauvre masure. C’est là qu’il se déchargea de son fardeau, le laissant lourdement tomber par terre, dans un soupir de mélancolie. Molorchos rassemblait des branchages car le matin suivant il avait le devoir d’offrir un sacrifice à Zeus pour l’âme d’Héraclès, toujours pas revenu après plus d’un mois d’absence. La nuit s’annonçait et le brave paysan réintegra sa cabane pour y raviver le feu, non pas tant pour y voir plus clair que pour préparer sa soupe. Au moment où il s’écartait de l’âtre avec sa marmitte entre les mains, il vit un colosse remplir le cadre de la porte restée ouverte ; une espèce de brute affublée d’une peau de bête. Molorchos redoutait le pire mais le ton amène avec lequel l’étranger le salua, suffit à dissiper ses craintes. Il l’invita même à s’assoir et lui offrit de partager son repas.

 

Dès qu’il prit place, l’inconnu dit au paysan :

 

– Tu connais la nouvelle ? Le lion de Némée est mort. A l’heure qu’il est son âme a rejoint l’obscur royaume d’Hadès. Nous sommes enfin libres de mener nos troupeaux aux champs ! Fini la terreur !

 

Au lieu de se réjouir, Molorchos soupira tristement.

 

– Tu n’es pas heureux de cette bonne nouvelle ?

 

– Non, je ne suis pas heureux. Je ne sais pas si ce que tu dis est vrai mais ce qui est sûr c’est qu’Héraclès a disparu. Et tout ce bois entassé dehors, c’est pour offrir un sacrifice en sa mémoire.

 

– C’est ensemble que nous sacrifierons demain pour vénérer notre Zeus protecteur. Apporte une torche, mon bon ami, et regarde-moi.

 

Molorchos commença à se douter de quelque chose. Il sortit du feu une branche enflammée et éclaira le visage de l’inconnu. C’était bien Héraclès et, qui plus est, revêtu d’une impressionnante peau de lion. Incapable d’articuler le moindre mot, il ne sut que pleurer sa joie en embrassant le héros et déposer devant lui toute sa réserve de soupe.

 

– Moi, j’ai déjà mangé. Je n’ai plus faim.

 

Héraclès ne fut pas dupe.

 

– Donne-moi une autre écuelle, veux-tu ?

 

Le candide bonhomme s’exécuta, le héros la remplit de soupe et les deux hommes partagèrent l’humble repas dans la non moins humble cabane de Molorchos qui écoutait, tout ébahi, une grande partie de la nuit, le récit détaillé que lui faisait le héros de son incroyable exploit.

 

Le lendemain matin, tôt levés, ils honorèrent Zeus puis Héraclès prit congé de son ami car il lui restait du chemin à parcourir avant d’arriver à Mycènes.

 

C’est dans sa peau de lion qu’il se présenta aux portes du palais, offrant à Eurysthée une vision de fin du monde qui le pétrifia d’épouvante. Sa frayeur du premier jour où il vit le héros, n’était rien à côté de l’horreur qu’il était en train de vivre. Soulevé par la panique, il se réfugia dans sa chambre pour ne plus subir la vue de cet espèce de sauvage mi-homme, mi-lion mais là, un autre coup dur l’attendait. A peine avait-il retrouvé ses esprits que la porte s’ouvrit sur deux soldats qui exhibaient, quasiment sous son nez, la dépouille largement déployée du lion de Némée.

 

– Héraclès nous a dit de t’apporter ça, grand roi…

 

Mais le grand roi ne leur donna pas l’occasion d’achever leur phrase ; le grand roi gisait à même le sol, il avait perdu toute connaissance. Lorsqu’enfin il revint à lui, l’œil hagard d’un homme égaré, il ne lui restait plus que la force de dormir. Cette fois encore, Héra le visita dans son sommeil pour lui donner l’idée d’une impossible mission dont le fils d’Alcmène ne sortirait pas vivant…

 

La première chose qu’il fit en se réveillant fut d’appeler Coprée, son homme à tout faire, pour qu’il envoie Héraclès tuer l’Hydre de Lerne, tout de suite et sans délai.

 

Mais avant que Coprée ne disparût, il ajouta :

 

– Et débarrasse-moi de cette satanée dépouille. Rends-là à cet Héraclès de malheur ! « Qu’elle disparaisse avec lui. S’il est revenu de sa première expédition, il ne risque pas de revenir de celle-là. Cette fois, il est mort le héros », fut sa réelle pensée.


Excerpted from "Héraclès" by Menelaos Stephanides
Copyright © by Dimitris Stefanidis. All rights reserved.
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LES DOUZE TRAVAUX

Au service d'Eurysthée - Travail premier : le lion de Némée - Travail second : l'Hydre de Lerne - Troisième travail : les oiseaux du Lac Stymphale - Quatrième travail : le sanglier d'Erymanthe - Cinquième travail : la Biche de Cérynie - Sixième travail : les écuries d'Augias - Septième travail : le taureau de Crète - Huitième travail : les juments de Diomède - Neuvième travail : la ceinture de la reine Hippolyté - Dixième travail : les boufs de Géryon - Onzième travail : les pommes d'or des Hespérides - Douzième travail : le Chien Cerbère

 

UN HEROS POUR L'ETERNITE

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